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How to deal with unsold FIV or pregnancy process?

Comment gérer les suites d’une FIV ou tout autre processus pour tomber enceinte lorsqu’il

se solde par un échec ?


Les femmes ayant déjà eu appel à un processus médicalement assisté pour tomber enceinte

sont nombreuses. Age avancé, hormones déséquilibrées, SOPK, endométriose, raisons

psychologiques, physiologiques, stress permanent… les causes sont nombreuses, et

quelques fois même inexpliquées.


La médecine offre aujourd’hui une panoplie de possibilités pour les futures parents

désespérés et prêts à tout pour avoir un enfant. Cependant, ce process peut être long et

même s’avérer être un échec, c’est-à-dire ne pas marcher. Comment faire face après tant

d’efforts et d’espoirs mis en jeu pour passer le cap et re(trouver) une vie normale et garder

le cap ?


J’ai moi-même fait appel à un processus particulier pour la mise au monde de mon premier

enfant. N’ayant pas de cycle depuis des années, j’avais ce que l’on appelle une aménorrhée

primaire, sous-entendu, l’hypothalamus, qui gère la commande des hormones, n’a jamais

lancé à mon corps le « go » pour que tout fonctionne. Évidemment, qui dit absence de règles

dit absence d’ovulation et donc de possibilité d’avoir un enfant. M

Concernant mon cas, on m’a donc posé une pompe à GNRH, qui me stimulait toutes les 90

mn avec un contrôle sanguin deux à trois fois par semaine et une échographie. Cette

première tentative s’est avérée très fructueuse, puisque je suis tombée enceinte

immédiatement, au bout du premier cycle.

1 an et demi après, j’ai donc décidé de faire appel au même traitement pour retomber

enceinte, persuadée que les résultats seraient les mêmes.

Cependant, dès la pose de la pompe, mon corps a réagi différemment : gonflements,

nausées atroces, difficultés d’endormissements et réveils nocturnes, suées, prise de poids,

rétention d’eau et problèmes de flux sanguins. Bref, comme si cette fois, le même processus

n’était plus adapté à la situation. Après trois semaines de stimulation, on m’annonçait qu’il

fallait tout stopper car j’avais 3 follicules qui s’étaient développé.

Pas découragée pour autant, j’ai enchaîné le mois suivant avec les mêmes effets

secondaires, en pire, comme si ces hormones étaient rejetées par mon corps, mais que m’en

coute, j’étais lancée. Et tout avait l’air de fonctionner mais 7 jours après la date supposée de

mes règles, le sang coulait à flot. L’implantation n’avait pas fonctionné.

J’ai hésité à repartir tout de suite, et je ne l’ai pas fait. Voici les raisons, et voici ce que

devraient se dire toutes les femmes dans le même cas :


  1. Ce qui a marché à un moment n’est pas forcément adapté quelques années plus tard : Les hormones fluctuent en permanence, le corps évolue et mature. Ainsi, rien n’est immuable et il est extrêmement délicat de trouver le dosage exact adapté. Seul votre corps est en mesure de le faire.

  2. Ce système est (pour moi c’est le facteur majeur d’échec) extrêmement stressant. Stressant pour le corps, qui doit gérer une arrivée massive d’hormones et d’éléments qu’il ne sait pas toujours gérer, stressant pour vous, car vous mettez tout en œuvre pour que cela marche et vous avez peur de l’échec, et stressant pour votre couple, car vous et votre conjoint vous sentez obligé d’avoir des rapports à des moments précis. Enfin, les rendez-vous hebdomadaires à l’hôpital sont une source supplémentaire de stress, bien évidemment, personne n’aime se rendre à l’hôpital.

  3. Les hormones constituent un process lent et long qui peut mettre des mois à se mettre en place. « Rassurer ses hormones, c’est assurer la possibilité de concevoir un bébé ». La plupart du temps les femmes focalisent sur le résultat, avant de penser au process, à la cause. Or, la seule à pouvoir rassurer vos hormones et votre corps, c’est vous et non pas un médicament extérieur, qui vient en plus, comme « la cerise sur le gâteau ». Voyez le comme un coup de pouce, et non comme l’élément fondamental.


Alors comment faire pour rassurer ses hormones ?


  • Limitez le stress au quotidien :Vous travaillez peut-être trop, vous avez peut-être une vie trop chargée, jamais de planning libre, de temps pour vous, pour vous faire du bien.


  • Prenez soin de vous : Laisser vous le loisir d’aller chez le coiffeur, de vous faire masser, de vous faire maquiller, chouchouter. C’est comme ca que vous pourrez ensuite prendre soin de votre enfant. Mangez suffisamment et correctement : Les déséquilibres hormonaux sont très souvent liés à des déséquilibres alimentaires : trop de produits transformés, pas assez de fibres, une alimentation pas assez variée, pas assez de bons gras. Misez sur les fruits et légumes, les légumes racines, les légumineuses, les noix, les amandes, les protéines végétales. Réduisez votre consommation de viande rouge et de produits laitiers qui sont


  • Soyez en contact avec la nature et limiter les produits toxiques et perturbateurs endocriniens : Suivez le rythme du soleil, dormez suffisamment la nuit, prenez l’air au moins une heure par jour, faites de l’exercice quotidiennement et jetez tous les produits de beauté, les shampoings, les crèmes, les déodorants qui contiennent des ajouts, des senteurs et des sulfates. Ils viennent perturber la flore et les hormones.


  • Enfin, acceptez de prendre le temps, même si cela vous parait long. Il vaut mieux d’abord accepter de changer de l’intérieur avant de pouvoir modifier l’extérieur.

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©2023 Anna de Bois

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